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Art Abstrait et Carrés

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Le carré, forme géométrique parfaite à quatre côtés égaux, a inspiré de nombreux architectes et artistes peintres. Le carré, par sa modernité, est à l’origine de nombreuses œuvres d’arts et a toujours constitué un défi pour beaucoup d’artistes.
Cette page montre une sélection de quelques œuvres utilisant le carre comme base de composition.

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Josef Albers

Josef Albers (1888-1976), peintre américain d’origine allemande, artiste graphique, concepteur et professeur influent qui explora les relations des couleurs entre elles dans leurs abstractions géométriques.

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Né à Bottrop, en Allemagne, Albers fit ses études à l’Académie royale de Berlin, puis au Bauhaus de Weimar, de 1920 à 1923.
C’est en 1933 qu’il créa sa première série, Clés de sol, représentant dix variations en noir et blanc. À partir de 1947, année où la couleur fit irruption dans son travail, Albers se mit à étudier les phénomènes d’interaction optique entre deux couleurs voisines. Il poursuivit, en la poussant à l’extrême, sa recherche sur les interactions entre les couleurs avec sa célèbre série Hommage au carré (commençée en 1953) : des formes colorées, diminuant de façon calculée, illustrent sa théorie selon laquelle les modifications de placement, de forme et de lumière produisent des changements de couleur. Interaction de couleurs, réalisée en 1963, est un exemple significatif de son travail exploratoire.
On Late Sky, 1962

Homage to the Square, 1965

Agnès Audras

Née le 4 décembre 1956 à Albi, Agnès Audras est diplômée de l’E.N.S.A.D. Depuis 1982, elle se consacre à l’illustration et travaille pour la publicité, la presse et l’édition. Elle poursuit, en parallèle, un travail personnel de dessin et peinture.
Agnes Audras

Couleur au carre 1

Couleur au carre 2

Max Bill

Max Bill (1908-1994), peintre, sculpteur, architecte et dessinateur suisse, l’un des grands représentants de l’«art concret». Après des études à l’École des arts appliqués de Zurich, Max Bill rejoignit en 1927 le Bauhaus, dont l’enseignement le marqua profondément. Il y fit la connaissance de Kandinsky, Moholy-Nagy, Albers et Klee.

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Architecte à Zurich dès 1930, il adhéra en 1932 au groupe Abstraction-Création, et créa ses premières œuvres systématiques en 1935, en particulier le Ruban sans fin, achevé en 1953.
Il développa à la fin des années 1930 les méthodes et principes de l’art concret, fondé en 1930 par Theo Van Doesburg, et prôna l’utilisation des sciences exactes et de la mathématique dans la construction des œuvres d’art. Artiste complet, il se distingua par l’organisation de multiples expositions et manifestations, dirigea l’École d’esthétique d’Ulm après en avoir dessiné le bâtiment, et publia de nombreux ouvrages sur l’art moderne.
Construction aux quatre groupes colorés, 1971

Composition avec centre blanc, 1972

Maggie Barnes

Maggie Barnes  est une artiste américaine vivant à Omaha. Elle utilise la peinture à l’huile, acrylique sur divers support, comme le bois.

Maggie Barnes

Squares

More Squares

Jesse Bransford

Jesse Bransford  est né à Atlanta en 1972 et s’installe à New York en 1991. Il est aussi professeur au département d’art de l’université NYU.

Jesse Bransford

Magic Square (Sun), 2005

Scientia, Ars, Magia, 2007

Sandrine Caroline-Raigué

Sandrine Caroline-Raigue est née en 1972 à Strasbourg.
Cours en arts plastiques et école des Beaux-Arts en cours du soir à Strasbourg en parallèle d’études de gestion. Aujourd’hui, je me dirige plutôt vers l’abstrait avec des toiles colorées exprimant des émotions plus fortes ou plus douces.

Observation

Carré

Jean-Louis Carricondo

Jean-Louis Carricondo (né en 1947 à Orgeval) est un peintre contemporain autodidacte. Enfant, il avait déjà révélé un don pour la peinture et le dessin. Il y a une quinzaine d’années, toujours passionné, il décide de pousser plus loin l’art de la peinture. Ses compositions sont sensibles, pleines de charmes et très intimistes. Elles révèlent une grande subtilité et sont parfois à la limite de l’abstrait.
Jean Louis Carricondo

Huile

Huile

Theo Van Doesburg

Theo Van Doesburg (1883-1931), peintre, architecte et théoricien néerlandais, fervent défenseur du néoplasticisme, mouvement initié par Piet Mondrian dont l’enjeu fut de proposer une œuvre d’art globale et radicalement nouvelle par la liaison de la peinture abstraite géométrique avec l’espace architectural.

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Les compositions picturales de Van Doesburg se réduisent à des traits verticaux et horizontaux noirs combinés à des aplats géométriques de couleurs primaires : il chercha ainsi à réduire la pratique picturale à ses fondements élémentaires. Afin de défendre et de diffuser ses idées, il fonda la revue De Stijl, puis créa à Paris, en 1930, avec Jean Hélion le groupe Art concret. La décoration (aujourd’hui partiellement reconstruite) de la brasserie l’Aubette à Strasbourg (1928) en collaboration avec Jean Arp et Sophie Taeuber demeure l’illustration parfaite d’un humanisme plastique totalisant.
Kazimir Malevitch (1878-1935), peintre russe, pionnier de l’art abstrait, théoricien du suprématisme. Kazimir Malevitch étudia dans les écoles d’art de Kiev et de Moscou: ses premières œuvres furent exécutées sous l’influence du néo-impressionnisme et du fauvisme.
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En décembre 1915, à Petrograd, durant l'exposition «!O,10!» organisée par le peintre Jean Pougny, Malevitch exposa ses premières toiles abstraites qu'il définit comme «!suprématistes!». Il publia conjointement le Manifeste du suprématisme. La toile de format carré le Quadrangle noir, un carré noir sur fond blanc, fut à la base des propositions abstraites du peintre: «!créer un monde sans objet au-delà du zéro des formes!».
Les autres toiles déclinèrent cette forme première en des rectangles, triangles, cercles et croix. Malevitch analysa, par cette abstraction de l'épure, les tensions de l'objet pictural avec l'espace réel du monde.
Le suprématisme évolua vers un arrangement de formes primaires dans le plan du tableau, sans dénier la présence d'aplats géométriques de couleur. En 1918, il acheva son parcours absolu avec une série de Carré blanc sur fond blanc: d'un signe insinuant l'espace, le tableau devint alors une composante matérielle de celui-ci en même temps qu'une ultime allusion à la vérité physique de l'acte de peindre.
Avec Mondrian, Malevitch fut la figure capitale de l'abstraction. Ses théories suprématistes, formalisées à l'aide du poète russe Vladimir Mayakovsky, furent d'abord publiées dans des brochures à partir de 1915, puis en Allemagne, en 1928, sous le titre Die Gegenstandslose Welt («!le Monde sans substance!»).
Composition XXII, 1922

Simultaneous Counter Composition,1930

Monique Frydman

Monique Frydman est née en 1943 à Nages (Tarn). Elle vit à Toulouse de 1945 à 1963 où elle fréquente l’Ecole des Beaux-arts de la ville. A partir de 1964,vit et travaille à PARIS.
Monique Frydman utilise les matériaux comme les dentelles, broderies, tissus… et les façonne avec les outils du peintre.

Monique Frydman

Couleur tissée, 2006

In the Golden Light n°3, 2016

Camille Graeser

Camille Graeser est né le 27 février 1892 à Carouge près de Genève. En 1911, il suit à Stuttgart un cours de construction de meubles et l’architecture à la Königlichen Kunstgewerbeschule de Stuttgart.

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En même temps, il prend des cours de peinture et de dessin. Après ses études, il fit ses premiers pas vers l’art abstrait. Les années suivantes, il travaille comme architecte d’intérieur, designer et artiste pour la publicité. Le nazisme met une fin brutale à sa carrière. En 1933 il retourne en Suisse, et puisqu’il ne trouve pas un travail assez en tant que Designer à Zurich, il décide de se tourner vers tout à fait l’art. En 1937, il adhère au groupe d’artistes Allianz ce qui lui procure à l’intérieur du pays et à l’étranger de nombreuses participations d’exposition. À partir de 1950, il compte avec Bill, Loewensberg et Lohse parmi les représentants les plus importants de l’art concret en Suisse.

Camille Graeser Stiftung

Doppelter Komplementar, 1965

Dislokation, 1972

Esther Guenassia

Esther Guenassia est née à Paris, elle s’engage très tôt dans la voie artistique. Parallèlement à sa formation de violoniste, elle étudie la peinture au cours Martenot. Obtient en 1987 un D.E.S.S. de l’Institut Français de la Mode.

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Designer textile en France et en Italie durant quelques années, elle peut ainsi exprimer son sens de l’art et son amour des matières. De 1987 à 1990, elle poursuit sa formation aux Beaux Arts. Sa quête personnelle la conduit à la recherche de ses racines, elle étudie la mystique juive et entame sa recherche picturale sur la symbolique des lettres hébraïques. Au fil de ses expositions, nous la suivons de Paris à New York, de Los Angeles à Miami. Aujourd’hui elle vit et travaille en Israël .
Magical Square 7

Magical Square 19

Philippe Gaspard

Philippe Gaspard est né en 1957 à Bordeaux. Vit et travaille à Paris
Pour désigner mon travail j’ai formé le mot « Matériographie ». Cela indique un dessin tracé, une « écriture » primitive dans la matière brute. (Du latin « matéria »: matière, et grec « graphi »: écrire).
Le format carré de mes tableaux s’est imposé à moi en 1991 car il fonctionne dans chaque direction. Les lignes dans la matière doivent pouvoir donner l’impression de se continuer hors limites, de commencer nulle part pour ne pas aboutir.
Materiography

Oyde et sable, 2004

Trinicar marbre blanc sur Aluminium, 2004

Danièle Holder-Bianchetti

Danièle Holder-Bianchetti , artiste d’origine genevoise vit à Bienne depuis 20 ans. Après différentes expositions dans la région, en Suisse et un Grand Prix en 2001 dans un concours international de peinture à l’eau en France, l’artiste poursuit ses recherches en travaillant en plusieurs dimensions.

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Danièle Holder-Bianchetti a représenté les planètes sous la forme de carrés magiques, les «space catcher», par de grandes voiles de tissu. Ces représentations traduisent à la fois nos connaissances de ces planètes, le savoir des anciens, ce qui s’est révélé faux, ainsi que notre imaginaire. On y trouve les nombres tirés de la musique des sphères selon Pythagore, des couleurs, rouge pour mars, bleu pour la terre et des petits sachets de papiers froissés ou en plastique, pièges imaginés par l’artiste pour capter l’espace et le temps.
Mars, 2005

Saturne, 2005

Paul Klee

Paul Klee (1879-1940), peintre et théoricien de l’art suisse, dont l’œuvre, en marge de tous les courants artistiques de son temps, n’en est pas moins considérée comme l’une des plus originales et significatives.

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Fils de musiciens, Klee naquit à Münchenbuchsee, près de Berne, le 18 décembre 1879. Entre 1897 et 1900, il étudia l’art à l’Académie de Munich dans l’atelier de Franz von Stuck. Ses premières œuvres significatives furent des études de paysages au crayon ainsi que de nombreuses eaux-fortes en noir et blanc marquées par les esthétiques symboliste et expressionniste. En 1911, Klee entra en contact avec les artistes du Cavalier bleu (Der Blaue Reiter : Wassily Kandinsky, Franz Marc, August Macke, etc.) puis exposa avec eux à Berlin. Il rencontra également Robert Delaunay à Paris. En 1914, il voyagea avec Macke en Tunisie et y découvrit les pouvoirs de la couleur : «!C’est le moment le plus heureux de ma vie : la couleur et moi ne faisons plus qu’un. Je suis peintre.!» Aquarelliste doué, il utilisa davantage la peinture à l’huile après la guerre, privilégiant les petits formats et variant les supports, introduisant également la lettre et des signes graphiques. En 1921, il fut appelé à enseigner au Bauhaus. Ce fut l’occasion pour lui de préciser ses vastes vues théoriques et de développer une pédagogie de l’art très nouvelle en son temps. Il publia ainsi en 1925 ses Esquisses pédagogiques, dans la série des livres du Bauhaus. Cette rigueur théorique n’empêcha nullement sa verve fantastique et poétique de continuer à s’exprimer.

Zentrum Paul Klee

Abstraction sur fond noir, 1925

Farbtafel, 1930

Wassily Kandinsky

Wassily Kandinsky (1866-1944), peintre français d’origine russe qui joua un rôle central dans le développement de l’art abstrait et fut universellement reconnu comme le père de l’abstraction lyrique.

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Kandinsky, né à Moscou, fit des études de droit, puis renonça à une carrière universitaire pour entrer à l’Académie des beaux-arts de Munich, où il étudia de 1896 à 1900. À partir de 1909, il réalisa des peintures qui allaient plus tard être considérées comme les premières œuvres entièrement abstraites de l’art moderne!; elles ne faisaient en effet référence à aucune réalité tangible et tiraient leur inspiration et leurs titres de la musique. Il décrivit d’ailleurs le processus qui le mena à l’abstraction dans un ouvrage autobiographique, Regards en arrière, qui fut publié en 1913.
Kandinsky fut l’un des artistes les plus influents de sa génération. Étant l’un des premiers explorateurs des principes de la non-représentation ou de l’abstraction «!pure!», il peut être considéré comme l’artiste ayant tracé la voie de l’expressionnisme abstrait.

Kandinsky net

Carrés, 1927

Farbstudie Quadrate, 1913

Richard Paul Lohse

Richard Paul Lohse (1902-1988), peintre et graphiste suisse, représentant du constructivisme, vient à paris en 1923, où il découvre l’avant-garde du cubisme. Après ses premières toiles aux forùes fortement expressives, il s’oriente vers un style géométrique.

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A partir de 1942, il réalise des œuvres de grands format, structures verticales et horizontales, dans lesquelles la forme et la couleur obéissent à des principes quasi-mathématiques (Œuvres à la Kunsthaus de Zuric, et au Kunstmuseum de Düsseldorf). La perfection anonyme de ses constructions abstraites ne laisse aucune place à une expression de la personnalité de l’artiste.

Richard Paul Lohse

Six rangées de couleurs verticales systématiques, 1972

Groupe entrelacé

Kazimir Malevitch

Kazimir Malevitch (1878-1935), peintre russe, pionnier de l’art abstrait, théoricien du suprématisme. Kazimir Malevitch étudia dans les écoles d’art de Kiev et de Moscou: ses premières œuvres furent exécutées sous l’influence du néo-impressionnisme et du fauvisme.

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En décembre 1915, à Petrograd, durant l’exposition «!O,10!» organisée par le peintre Jean Pougny, Malevitch exposa ses premières toiles abstraites qu’il définit comme «!suprématistes!». Il publia conjointement le Manifeste du suprématisme. La toile de format carré le Quadrangle noir, un carré noir sur fond blanc, fut à la base des propositions abstraites du peintre: «!créer un monde sans objet au-delà du zéro des formes!».
Les autres toiles déclinèrent cette forme première en des rectangles, triangles, cercles et croix. Malevitch analysa, par cette abstraction de l’épure, les tensions de l’objet pictural avec l’espace réel du monde.
Le suprématisme évolua vers un arrangement de formes primaires dans le plan du tableau, sans dénier la présence d’aplats géométriques de couleur. En 1918, il acheva son parcours absolu avec une série de Carré blanc sur fond blanc: d’un signe insinuant l’espace, le tableau devint alors une composante matérielle de celui-ci en même temps qu’une ultime allusion à la vérité physique de l’acte de peindre.
Avec Mondrian, Malevitch fut la figure capitale de l’abstraction. Ses théories suprématistes, formalisées à l’aide du poète russe Vladimir Mayakovsky, furent d’abord publiées dans des brochures à partir de 1915, puis en Allemagne, en 1928, sous le titre Die Gegenstandslose Welt («!le Monde sans substance!»).
Carré rouge, 1915

Four Squares, 1915

Gilbert Mazliah

Gilbert Mazliah  est né le 27 décembre 1942 à Genève où il vit et travaille. Artiste et professeur à l’École Supérieure des Beaux-arts de Genève de 1979 à 2005, il est lauréat de plusieurs bourses et prix. Il a obtenu, entre autres, la Bourse fédérale des Beaux-arts en 1981 . Gilbert Mazliah partage son temps entre sa pratique artistique et un enseignement privé centré autour de son intérêt pour l’individu et la créativité. Pour lui, ces deux activités s’enrichissent mutuellement.
Gilbert Mazliah

Tentative de carré magique I, 1994

Tentative de carré magique II, 1994

François Morellet

François Morellet est né en 1926 à Cholet et mort le 10 mai 2016. Artiste autodidacte, François Morellet développe dès ses premières recherches, une méthode appliquée à une stimulation visuelle active.

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Sur la base d’une analyse systématique et rationnelle des éléments picturaux, il répartit, souvent selon les principes du hasard, des formes élémentaires telles que des lignes et des carrés sur fond neutre. Influencé par le concrétisme de Max Bill, dont il découvre l’oeuvre au Brésil et niant l’abstraction lyrique de l’Ecole de Paris, Morellet tente ainsi d’éliminer toute trace individuelle de l’artiste, considérant la toile plutôt comme champ d’expérience visuelle que d’expression personnelle.
Quatre carrés, 1972

Violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge, 1953

Aurélie Nemours

Aurélie Nemours née en 1910 à Paris, a longtemps poursuivi un travail solitaire soutenu par quelques amateurs passionnés. Elle commence à se faire connaître dans les années 80, notamment en Allemagne.

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Dès 1947, elle s’installe dans l’abstraction géométrique qu’elle n’abandonnera jamais. Le trait épais, l’utilisation du noir – mat et brillant – croix régulières, démultiplication du carré, se complèteront, à partir des années 50, d’emboîtements de carrés de couleur, de jeux de bandes verticales, de damiers… En 1989, Aurélie Nemours aborde le minimalisme avec des séries de carrés monochromes.
Face I, 1971

Composition, 1989

Gerhard Richter

Gerhard Richter Né en 1932 à Dresden, a étudié aux Académies des Beaux-Arts de Dresden et de Düsseldorf. Peintre, photographe, il expose à plusieurs reprises en Allemagne avant de devenir à son tour professeur à l’Académie de Düsseldorf en 1971.

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L’année suivante, il participe à la Biennale de Venise avec 48 portraits. De nombreuses expositions suivront – parmi lesquelles Bruxelles en 1976 -, tandis qu’une rétrospective lui sera consacrée en 1977 au Centre culturel Georges Pompidou. Il est également professeur invité au Nova Scotia College of Art and Design à Halifax au Canada. Entre 1978 et 1981, il expose à Londres, New-York, Rome, Essen, Eindhoven et Düsseldorf. Une rétrospective complète de son œuvre fait l’objet d’une exposition au Kunsthalle de Düsseldorf en 1986.

Gerhard Richter

192 Farben, 1966

Couverture du livre, 1998

Bridget Riley

Bridget Riley est née en 1931 à Norwood, Londres. Elle passe son enfance dans les Cornouailles et Lincolnshire. Elle a fait les études au Goldsmiths’ College de 1949 à 1952, et au Royal College of Art de 1952 à 1955.

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Elle a commencé à peindre dans une manière à demi impressionniste, alors changé pour le pointillisme vers 1958, produisant principalement des paysages. Vers 1960 elle a évolué un style dans lequel elle a exploré les potentialités dynamiques de phénomènes optiques. Ses pieces « Op-Art » tels que « Movement in squares » produisent un effet de desentoriation physique sur l’oeil.
Movement in squares, 1961

Kiss, 1961

Mark Rothko

Mark Rothko (1903-1970), – Rothkovich de son vrai nom – naquit à Dvinsk, en Russie (aujourd’hui Daugavpils, Lettonie), et émigra aux États-Unis en 1913. Dans les années 1940, son intérêt pour le surréalisme fit place à une démarche plus personnelle s’inspirant de la religion primitive.

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Ses œuvres devinrent progressivement plus abstraites, se composant de larges aplats rectangulaires de couleur, aux contours imprécis. Avec Clyfford Still et Ad Reinhardt, il devint l’un des artistes les plus représentatifs de la colored field abstraction, dont le caractère expressionniste s’opposait, après les années 1945, à l’action painting américaine. Parmi les meilleurs exemples de son travail, on peut citer Number 10 (1950, Museum of Modern Art, New York) et Four Darks in Red (1958, Whitney Museum of American Art). Dans les années 1960, la palette de Rothko commença à se modifier, d’abord au profit de bruns chauds et de rouges profonds puis, à partir de 1968, en faveur du noir et du gris. Sans doute, l’adoption de ces couleurs correspond-elle aux propres limites ressenties par le peintre, qui mit fin à sa carrière en se suicidant, en 1970.
Blanc et rouge sur jaune,1958

Bleu, jaune et vert, 1954

Ivan Sizonenko

Ivan Sizonenko est né le 23 septembre 1960 à Paris. Il vit à Genève depuis décembre 1969. Après un diplôme d’ingénieur-physicien de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne obtenu en 1983, il travaille comme ingénieur conseil en physique du bâtiment et énergies renouvelables (1983-1985 et 1988-1989).

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Indépendant en audiovisuel en 1986 et 1987, il enseigne la physique et les mathématiques depuis 1990. Il obtient un diplôme d’histoire et de philosophie des sciences de l’université de Genève en 1993. Après avoir pratiqué la photographie pendant une quinzaine d’années, il ressentit le besoin d’un travail plus en profondeur sur la couleur et la matière. Le côté technique de la photographie et les limitations qu’il engendre le poussèrent vers un language plus riche, la peinture. Le besoin du geste, d’un rapport physique avec la matière, l’envie de couleurs plus personnelles, réelles ou imaginées, le jeu sur les paramètres de l’image, composition, couleur, matière sont à l’origine de ce tournant.

Ivan Sizonenko

Carrés Magiques, 2002

Mandala dextrogyre 1, 2000

Sean Scully

Sean Scully est né à Dublin en 1945. Sa famille s’installe à Londres en 1949. En 1972, il étudie à l’université de Harvard, Massachusetts. En 1975, il s’installe à New York. De 1977 à 1983, il enseigne à Princeton.

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En 1983, il devient citoyen américain. Il vit et travaille actuellement à New York, Barcelone et Munich, où il enseigne à la Kunstakademie. Le Musée de Fort Worth, au Texas, vient de lui consacrer une salle permanente et la Dublin City Gallery, The Hugh Lane, en ouvrira une en 2006.
Avec un vocabulaire restreint fait de damiers, de bandes et de rectangles de couleur diversement combinés, Sean Scully exprime des émotions simples, fortes et constamment renouvelées. Bien que résolument abstraite, sa peinture est narrative et volontiers autobiographique. À ceux qui prédisaient la fin de la peinture, l’œuvre de Scully apporte un démenti cinglant.

Alberto’s Robe, 2004

Black Winter Robe, 2004

Frank Stella

Frank Stella  est un peintre américain, né le 12 mai 1936 à Malden (Massachusetts).
Il est considéré comme un précurseur du minimalisme ainsi qu’un des principaux représentants de l’Op Art avec Joseph Albers.

Hyena Stomp, 1962

Lettre sur les aveugles, 1974

Georges Vantongerloo

Georges Vantongerloo (1886-1965), artiste belge installé en 1914 aux Pays-Bas où il rencontra Theo Van Doesburg qui l’associa à la création du groupe De Stijl. Abstrait dès 1917, il peignit des compositions orthogonales fidèles à l’esprit du néoplasticisme.

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À partir de la fin des années 1920, sa volonté de rationaliser la création dans les arts plastiques et son intérêt pour les mathématiques, auxquelles il voulut soumettre la composition du tableau, anticipèrent sur les préoccupations de l’Art concret . Établi à Paris où il participa en 1931 à la fondation du groupe Abstraction-Création, il abandonna quelques années plus tard la ligne droite pour un répertoire de lignes courbes et ondulantes. Il résuma ses conceptions dans un ouvrage publié à New York en 1948, Paintings, Sculptures, Reflections.
Composition orange, 1929

Composition, 1921

Victor Vasarely

Victor Vasarely (1908-1997), artiste français d’origine hongroise, installé depuis 1931 à Paris où il travailla pour la publicité tout en peignant des toiles post-cubistes, expressionnistes ou surréalistes.

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Il évolua à partir de la fin des années 1940 vers une abstraction qui traduisit bientôt son intérêt pour les effets de cinétisme optique suggérés par la superposition de trames, l’organisation systématique de la surface, les contrastes noir-blanc et colorés. Sa pratique artistique devint sérielle et programmée dans les années 1960. Il visa alors à l’abandon du tableau de chevalet au profit d’un art total qui trouverait sa destination idéale dans l’intégration à l’architecture, c’est-à-dire dans l’espace. Il fonda, dans les années 1970, trois lieux destinés à l’exposé de son œuvre et de ses conceptions, à Gordes, à Aix-en-Provence et à Pécs. Plasti-cité, son ouvrage théorique le plus important, fut publié en 1970.
Vega II, 1970

Sons II, 1966