Vocabulaire du halage et de la traction

tirage, un cordage relativement fin et léger, doté d’une âme en soie ou en acier, qui pouvait atteindre 300 mètres en rivière.

assemblage ou aboutage provisoire et grossier de deux cordages ; lorsque cet assemblage est définitif et soigné, c’est un « mariage »

sur la Basse-Seine, marche à couple, les deux bateaux étant décalés l’un par rapport à l’autre.

sur les bateaux de canal, deux mâts servant au halage, sont placés de chaque côté, vers l’avant, de 2,50 mètres de haut en moyenne. On les a conservés sur les automoteurs, pour l’équipement de la « sauterelle », permettant de débarquer lorsque le bateau est à une courte distance de la berge.

c’est le « grand mât » pour le halage des bateaux en rivière. Cette expression désigne aussi le « puits de mât », dans lequel s’enfonce le mât, jusqu’à fond de cale. Ce puits de mât, ou mât-clair, permettait de placer une ou deux crépines de pompe d’épuisement, en cas de besoin. Dangereux pour les enfants qui pouvaient y chuter !

tirage, un cordage relativement fin et léger, doté d’une âme en soie ou en acier, qui pouvait atteindre 300 mètres en rivière.

batelier lyonnais assurant jadis la traversée de la ville pour les bateaux « halés », en l’absence de chemin de halage.

on mollit une amarre, un cordage, un câble, on donne du mou à un cordage, un tirage, en diminuant sa tension.

pilote local spécialisé pour le franchissement d’un passage difficile ( sur le Rhône )

désigne le cordage qui relie le tirage, vers son milieu, à un bollard avant du bateau, permettant de conserver l’alignement de ce dernier dans le cours d’eau. Utilisé surtout en canal, à vide.

Se dit du cordage lancé d’à terre au marinier du bateau entrant dans une écluse de rivière par la tête amont, afin de lui éviter d’être entraîné vers le barrage.